LAMPE SOURDE, TEXTE MORT

Livre de 28 pages, juin 2006, 24 centimètres sur 22 centimètres, imprimé sur Papier A.I.D. noir 120 grammes, cousu, couvrure en toile, premier plat imprimé, étui imprimé.

Lampe sourde, qui dit le moins de lumière possible, est encore un titre paradoxal pour un livre qui fait signe vers l'enluminure médiévale et les ouvrages prestigieux de l'imprimé du seizième siècle. Texte mort. Il n'y a de texte que le titre, le triomphe de l'image précieuse en est le deuil joyeux. Encadrement des pages : pages imprimées seizième et rinceaux médiévaux. Contenu iconique : rappel des gemmes de « Panneau de seuil », des flammes et de la mélanographie de « Ardeur obscure ». Là encore, construction en parfaite symétrie, ce que semble indiquer la double page en miroir étincelant et dépoli au centre. Le livre est un jeu de miroirs avec lui-même. Il était aussi question de gemmes reflétées dans un miroir dans « Panneau de seuil ». Boistard Marie-Jeanne, 2006.

26 exemplaires numérotés, signés.