le parterre verbal

le parterre verbal ouvert au centre

Lundi premier aout 2011, le septième livre d'ACCESSOIRE DE L’ EXISTENCE vient de paraître : le parterre verbal Ce livre échappe constamment aux définitions qu'on essaye de lui appliquer parce qu'il se trouve toujours à la jointure de deux notions : l'action et le temps ; la compétence et la chance ; le général et le particulier. Il n'est jamais tout entier d'un côté ou d'un autre. Cette indétermination est liée à son pouvoir de décision. Il retient pour chaque cas les éléments pertinents pour agir mais il ne se confond pas avec eux. Il est libre de changer et c'est pour cela qu'il est aussi difficile à saisir dans la pratique qu'à comprendre dans la théorie.

Marguerite Duras dans Elle numéro 801

Marlyse Schaeffer, magazine Elle, numéro 801, avril 1961, p. 151.

Septième ouverture, septième vue, parmi douze embrasures de la maison.

Non pas dix E.

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L'image des mots (deux fois Magritte, une fois Bonnard, trois fois à la renverse). 2/3

MAGRITTE

_De la peur à la glose*_

MAGRITTE

Estimons le gai hasard,*

BONNARD

Au grain insondable.*

_De la peur à la glose Estimons le gai hasard, Au grain insondable. _ L'Usage de la parole La Trahison des images Nu dans la baignoire

_* véritables anagrammes faites à la main _ Nul vainqueur ne croit au hasard. Nietzsche, _Le Gai Savoir._

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avec l'orchestre du déplaisir

image

Vendredi premier juillet 2011, le sixième livre d'ACCESSOIRE DE L'EXISTENCE vient de paraître : avec l'orchestre du déplaisir Au premier coup d'œil, ça ne ressemble pas forcément à ce qui a été fait avant, mais quand on y réfléchit, ça y ressemble parce que ça ne manque pas de cohérence. C’est peut-être ça l'essentiel.

Sixième ouverture, sixième vue, parmi douze embrasures de la maison.

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au dedans des nuages

debout

Mercredi premier juin 2011, le cinquième livre d’ACCESSOIRE DE L’ EXISTENCE vient de paraître : au dedans des nuages Cet ouvrage présente l’idée d’un espace autre, caché, d’où viennent des regards que nous ignorons et qui nous observent.

Cinquième ouverture, cinquième vue, parmi douze embrasures de la maison.

Cinquième figure, visible, du paysage parmi douze embrasures de la maison.

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L'image des mots (Géricault, Duchamp, Delacroix à la renverse). 1/3

Le Radeau de la Méduse, Géricault

_Au-delà de la démesure*_

Porte-bouteilles, Duchamp

_Le pire boulot est*_

La Mort de Sardanapale, Delacroix

_Dans la parole de Marat* _ _Au-delà de la démesure Le pire boulot est Dans la parole de Marat_

Le Radeau de la Méduse Porte-bouteilles La Mort de Sardanapale

_* véritables anagrammes faites à la main_

Marat: - Alors citoyenne, on entre sans frapper ? Tu veux voir le citoyen Marat tout nu dans son bain ? Comment t'appelles-tu ? Charlotte: - Charlotte

  • Mais tu as de beaux yeux citoyenne. Approche un peu ici. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Oh, mais dis donc tu as de beaux seins…
  • C'est vrai, tu les aimes citoyen ?
  • Viens Charlotte, viens
  • Oui Marat
  • Ah, Charlotte…
  • Ah, Marat…
  • Mais comme tu as l'air méchante tout à coup !
  • C'est pour mieux te faire peur, gros voyou
  • Et pourquoi caches-tu ce grand couteau ?
  • C'est pour mieux te saigner, mon salaud ! Tiens !
  • Aaaaaaaaaarrgghhhhhhhh… L'Horrible Assassinat du citoyen Marat par la perfide Charlotte Corday, extrait de l'opéra-rock La Révolution Française, auteurs compositeurs : Alain Boublil, Jean-Max Rivière, Claude-Michel Schönberg et Raymond Jeannot, interprètes : Françoise Boublil et Jean-Max Rivière, 1973.

à Marat, David

Quant à moi, j’étais très mal assis sur un porte-bouteilles, ce qui me donnait une apparence de profonde méditation, alors que j’étais simplement abruti, le plafond bas, très bas, la visière de l’intellect baissée jusqu’aux sédiments de l’humeur. René Daumal, La Grande Beuverie, Gallimard, 1938.

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