L'image des mots (Géricault, Duchamp, Delacroix à la renverse). 1/3

Le Radeau de la Méduse, Géricault

_Au-delà de la démesure*_

Porte-bouteilles, Duchamp

_Le pire boulot est*_

La Mort de Sardanapale, Delacroix

_Dans la parole de Marat* _ _Au-delà de la démesure Le pire boulot est Dans la parole de Marat_

Le Radeau de la Méduse Porte-bouteilles La Mort de Sardanapale

_* véritables anagrammes faites à la main_

Marat: - Alors citoyenne, on entre sans frapper ? Tu veux voir le citoyen Marat tout nu dans son bain ? Comment t'appelles-tu ? Charlotte: - Charlotte

  • Mais tu as de beaux yeux citoyenne. Approche un peu ici. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Oh, mais dis donc tu as de beaux seins…
  • C'est vrai, tu les aimes citoyen ?
  • Viens Charlotte, viens
  • Oui Marat
  • Ah, Charlotte…
  • Ah, Marat…
  • Mais comme tu as l'air méchante tout à coup !
  • C'est pour mieux te faire peur, gros voyou
  • Et pourquoi caches-tu ce grand couteau ?
  • C'est pour mieux te saigner, mon salaud ! Tiens !
  • Aaaaaaaaaarrgghhhhhhhh… L'Horrible Assassinat du citoyen Marat par la perfide Charlotte Corday, extrait de l'opéra-rock La Révolution Française, auteurs compositeurs : Alain Boublil, Jean-Max Rivière, Claude-Michel Schönberg et Raymond Jeannot, interprètes : Françoise Boublil et Jean-Max Rivière, 1973.

à Marat, David

Quant à moi, j’étais très mal assis sur un porte-bouteilles, ce qui me donnait une apparence de profonde méditation, alors que j’étais simplement abruti, le plafond bas, très bas, la visière de l’intellect baissée jusqu’aux sédiments de l’humeur. René Daumal, La Grande Beuverie, Gallimard, 1938.

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